Kimi wa hôkago insomnia (un chef-d’œuvre de douceur !)

Ganta à beau essayer, il ne dort pas de la nuit. Ses insomnies pèsent sur son quotidien scolaire, la fatigue le rendant associable. Un jour, il cherche à faire une sieste dans l’observatoire abandonné de l’école. Il y tombe sur Isaki, une élève enjouée qui a cependant le même problème que lui. Trouvant chacun un camarade d’insomnie dans l’autre, ils vont s’entraider afin de faire leurs siestes en journée.

Parfois, certaines histoires parviennent à nous toucher plus qu’on ne l’aurait pensé, et d’une manière aussi inattendue que poignante. Kimi wa hôkago insomnia ne vous arrachera pas un torrent de larmes, mais il caressera votre âme avec douceur et justesse aussi rare que précieuse. Car tout est là, et son visionnage fait un bien fou. Rendant très bien compte de l’insomnie, l’histoire nous offre dès le début de belles déambulations nocturnes. Mais loin de s’arrêter à ça, elle déploie des scènes de quotidien d’une jolie douceur, où les belles amitiés apporteront rires et entrain, mais qui feront pourtant pâle figure face à la tendre romance naissante. Chaque moment entre Magari et Nakami, même les plus simples, auront un effet incommensurable, jouant à merveille avec le côté maladroit des personnages dans une justesse et sincérité qui font bon vivre. L’humour de Magari marche parfaitement, et l’émotion nous prendra souvent de manière inopinée, la mise en scène posant parfaitement ses ambiances. Et quel meilleur arrière-plan pour cela que les étoiles, et la découverte d’une nouvelle passion, commune. Les idées de scènes ne manqueront pas, toutes aussi entrainantes et poignantes les unes que les autres. Et si le rire est bien omniprésent, certains thèmes liés à l’insomnie seront également bien là, eux aussi traités avec justesse inattendue, mais d’autant plus marquante.
Nakami livre un personnage tout à fait attachant dans son caractère, et dans lequel il sera aisé de se projeter. Sa légère mais bien menée évolution au fil des épisodes n’en sera que plus impactante. Là où Magari sera un véritable soleil dans cet océan nocturne, complétant Nakami d’une belle manière et apportant son lot de bonnes idées. Et tout le beau monde qui gravite autour d’eux deux apportera également de très bonnes choses tout du long. Même nos amis félins feront partie intégrante de cette belle alchimie.
La réalisation est clairement une réussite comme on en fait trop peu. Sa mise en scène n’a rien de révolutionnaire, même si proposant de très bonnes idées dans certains plans. Et c’est loin d’être un défaut. Car elle est si parfaitement maîtrisée dans ses cadres et ambiances, qu’il est difficile de mettre exactement le doigt sur ce qui la rend si bonne. Mais là encore, tout est là, où il faut. Les décors quotidiens sont très réussis, et les nocturnes offriront des paysages et visions grandioses, avec parfois quelques folies visuelles appuyant en toute beauté l’émotion. Et cette maestria des ambiances est présente à chaque instant. Par son côté faussement simple, la mise en scène nous apporte un sentiment de quotidien vivant. Mais c’est surtout dans les scènes entre Nakami et Magari qu’elle saura instaurer une émotion palpable, dans ses plans comme dans son travail des sons ambiants.
Et si les musiques seront souvent absentes pour marquer ces moments, elles seront cependant bien présentes pour appuyer le quotidien avec de très beaux thèmes, à la fois discret et plaisants, dans une douceur collant à merveille avec le propos et les scènes. Les chansons seront elles aussi très adéquates.
La fin est bien entendu un apogée de tout ce qu’a développé l’anime. Entre rire, émotion, contemplation et complicité, le tout à la lueur des étoiles. Kimi wa hôkago insomnia est une œuvre qui fait un bien fou. Aussi attachante que bien réalisée, elle nous marquera par sa douceur et sa justesse, tout en regorgeant de bonnes idées. C’est ce genre même d’anime dans lequel on avance sans jamais vouloir que cela s’arrête. Sans jamais vouloir que le jour se lève. Je lui mettrais un 9/10.

Episodes : 13

Ost remarquables : L’ost, avec la très belle Kimi wa hôkago insomnia, la belle Asa ga kuru, la jolie Yofukashi na yatsura, la belle Ima wa, neru no ga oshii, la belle Roshutsu jikan, F ne, ISO, la très belle Tokimeki shutter, la jolie Hanabi, la belle Sunao ni narenai, la belle Hoshi no jûtan, la jolie Omoshirokushiyô, la très belle Baton touch, la belle Kyô no sora wa nidoto nai, la belle Watashi no tokubetsu, la belle Mabushii hito, la très jolie Zutto, isshô, la très belle Lapse (piano ver.), la bonne Lapse, et la bonne Hertz.

Un très bel amv (avec spoils) :

Un très bel amv :

Un bon amv :

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