Owari no Seraph

Au Japon, un virus mortel a décimé la plupart des humains, hormis les enfants. Ces derniers sont asservis par les vampires et élevés pour leur sang dans leur ville souterraine. Yûichirô et Mikaela tenteront cependant de s’échapper avec leur groupe, et seul Yûichirô y parviendra. Vouant depuis une grande haine pour les vampires, il va intégrer le dernier bastion de l’humanité afin de les éradiquer.

Owari no Seraph n’est clairement pas un chef-d’œuvre d’écriture, mais il parviendra tout de même à livrer une formule plutôt efficace. L’histoire est très classique dans les éléments qu’elle reprend, et c’est en soi ce qui la rend assez plaisante, avec des rebondissements axés sur des dilemmes ayant pour fond le thème de l’enfant s’opposant à l’adulte et son monde. Et là où le scénario joue une bonne carte, c’est sur la double opposition que sont le monde adulte de l’armée et celui des vampires. Le double parcours de Mika et Yû apportera ainsi à l’œuvre toute sa substance, notamment Yû qui verra sa volonté mise à l’épreuve de la réalité. Et l’histoire se construit assez bien autour de lui, apportant des personnages auxquels on s’attache, et développant un scénario qu’on suit avec un certain intérêt malgré tout. Notamment sa deuxième partie où le côté opération militaire et les divers rebondissements sont bien gérés dans un rythme entrainant.
Les personnages sont à la fois ce qui fait le sel de l’anime, et ce qui le coule le plus. On s’attachera à eux assez facilement, ces derniers usant d’archétypes très usités mais marchant toujours bien ensemble, et on appréciera leur diversité, leurs diverses confrontations et leurs évolutions plutôt bien distillées au fil de l’anime. La manière dont la vision de la famille de Yû influera sur eux et marquera leurs différentes étapes est ainsi agréable. Toutefois, c’est aussi dans la manière dont les personnages auront de souvent tourner en rond dans leur réflexion et les situations qui laissera un arrière-goût dont on aurait pu se passer. La faute à des archétypes manquant parfois de personnalité, mais surtout à des dialogues pas très inspirés et peinant souvent à convaincre.
La réalisation fait un choix de décors assez original, mais qui ne marchera pas toujours. Surtout dans la première partie où ces derniers sembleront, à quelques exceptions, plus brouillons qu’autre chose. Dans la deuxième partie, ils auront de plus jolies couleurs et seront plus travaillés. Les combats sont quant à eux toujours sympas à suivre, avec quelques beaux passages. Le rythme de l’anime est lui aussi bien géré dans sa mise en scène très efficace.
Les musiques sont très bonnes, Sawano restant fidèle à son style, et livrant des thèmes forts. Cela, tant dans l’action et ses thèmes entrainants et poignants, que dans l’émotion de mélodies plus graves et dramatiques. Les autres compositeurs livrent également des musiques réussies, toutes apportant un fond et des atmosphères palpables aux scènes.
La fin est très bonne, dans un dernier épisode livrant de très belles scènes visuelles dans ses combats, mais aussi dans le pic qu’atteint le scénario et ses révélations, offrant un final prenant et plein de rebondissements. On en redemanderait même une troisième saison.
Owari no Seraph est donc un anime assez plaisant à regarder, malgré ses faiblesses d’écritures. On appréciera découvrir ses personnages et l’univers, et les enjeux seront bien menés et ressentis tout au long de l’aventure, au travers de scènes entrainantes. Il plaira sans aucun doute aux amateurs du genre. Je lui mettrais un 7/10.

Episodes : 24

Ost remarquables : L’ost, avec la bonne X.U., la bonne 1hundredknight:M, la belle pfSOTEad1, la belle pfSOTEad3, la très bonne 108, la bonne Swooping Evil, et la très bonne Evening.

Un excellent amv :

Un bon amv (avec spoils) :

Et un bon amv (avec spoils) :

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