Kiznaiver

Katsuhira est un lycéen apathique et insensible à la douleur. Un jour, lui et d’autres élèves sont forcés à participer à une expérience de la ville. C’est ainsi qu’ils se retrouvent tous liés par le système Kizna. Ce dernier à la particularité de partager la douleur physique de chacun à tous les autres membres. Ils vont alors devoir passer un été en apprenant à vivre les uns avec les autres.

Kiznaiver est un anime qui regorge tant de bonnes idées qu’il est étonnant qu’il ne soit pas plus marquant que cela. Mari Okada nous plongera ici dans un scénario réunissant tous les éléments classiques de l’adolescence, et centrés autour des émotions. Le thème de comprendre ses sentiments mais aussi ceux des autres est ainsi omniprésent, et sera très souvent intelligemment utilisé, au travers de scènes clés de cette période de vie. Et l’histoire offre donc des scènes souvent réussies et impactantes, voire même parfois avec un peu d’émotion, le tout dans un petit grain de folie assez agréable, mais manquera d’un petit quelque chose pour la rendre vraiment bonne. Peut-être le fait que le thème de fond soit autant en surface, et n’offrant ainsi rien de plus que ses propres réflexions. Ou bien un côté un peu trop artificiel dans sa manière d’avancer. Mais ce manque ne gâche pas pour autant l’aventure, il la rend seulement moins marquante qu’on s’y attendait, malgré ses nombreuses bonnes idées.
Les personnages sont tous assez attachants, offrant diverses personnalités très hétérogènes dont on appréciera beaucoup de voir les diverses interactions au fil des épisodes. L’évolution de Katsuhira sera ainsi assez bien menée et représentative du scénario, mais les autres ne seront pas en reste, apportant différentes variations bienvenues et permettant ainsi au groupe d’évoluer d’une certaine manière. L’histoire est très bien menée sur ce point.
La réalisation est de son côté excellente. Son univers visuel est très joli dans ses couleurs et ses beaux décors urbains très bien utilisés. Car la mise en scène est sûrement le meilleur point de l’anime, mettant très bien en valeur les dialogues et jouant également avec de nombreux détails symboliques pour les appuyer. Le tout avec souvent de très belles idées de plans.
Les musiques sont également très bonnes, avec de très beaux thèmes soutenant à merveille l’émotion de diverses manières, mais aussi d’autres qui habilleront très bien les scènes plus déjantées et d’action. On appréciera grandement leur qualité et les atmosphères qu’ils apportent.
La fin est réussie, menant à bien le scénario d’une belle manière dans sa tournure et son final. Kiznaiver est donc un anime possédant moult qualité, mais qui peinera quelque peu à trouver une place dans notre cœur. Il n’en reste pas moins un visionnage agréable, notamment grâce à sa réalisation, mais on aurait aimé que ses thèmes soient plus impactants. Je lui mettrais un 7/10.

Episodes : 12

Ost remarquables : L’ost, avec la jolie Mutsuu no fuyuukan, la belle Musyoku no irodori, la belle Tomorrow, la belle Tômei na omoi, la bonne Kiznaiver, la belle Tsunagaru kokoro, la belle Meet, un très bon op, et un bon ed.

Un bel amv (avec spoils) :

Un bon amv (avec spoils) :

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Une réflexion sur “Kiznaiver

  1. Ça fait quelques années que j’ai vu l’animé mais je me rappelle avoir tout comme toi été marqué par les personnages et la réalisation. Par contre la fin ma laisser un arrière gout amer

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